Le sommeil contribue à la récupération de forces physiques et mentales. Il possède une place importante dans la vie, car il en représente le tiers.
Il joue plusieurs rôles primordiaux pour la maturation cérébrale, le développement ainsi que la conservation des capacités cognitives. De ce fait, le sommeil constitue une période active. Outre l’éveil, le sommeil est composé de 2 états de veille, dont le sommeil lent et le sommeil paradoxal. Comment fonctionne-t-il ?
Les différents stades du sommeil
Le fonctionnement du sommeil possède une place importante durant une vie. Il régénère et construit le métabolisme ainsi que le système neuro-végétatif.
Il est considéré comme réparateur, car il réhabilite les fonctions du corps et redistribue l’énergie pour affronter une nouvelle journée. Autrement dit, il efface les fatigues. Afin de bénéficier de ces bienfaits, il est divisé en 2 stades, dont le sommeil lent et le sommeil paradoxal. Ce cycle varie de 90 à 120 minutes selon la personne.
Subdivisé en 3 phases, le sommeil lent comprend l’endormissement, le sommeil lent léger et le sommeil lent profond. La durée de ces stades varie également selon le temps d’endormissement. Le sommeil lent constitue par ailleurs le premier cycle. Ainsi, durant la première phase, les muscles commencent à se relâcher pour la préparation au sommeil lent léger, qui représente la moitié du temps de sommeil.
Le repos de l’organisme, sur le meilleur matelas, survient au moment du sommeil lent profond. En effet, la personne endormie devient difficile à réveiller au cours de ce stade. De plus, le cerveau émet des ondes lentes durant le quart de temps de la somme. Quant au sommeil dit paradoxal, une succession de sommeil profond et de l’éveil sont constatés. À ce stade, les ondes émises par le cerveau deviennent intenses. Le mouvement des yeux s’accélère pendant le dernier quart d’heure.
L’évolution du rythme de sommeil chez l’Homme
Le cycle du sommeil est identique pour tout être vivant, cependant son organisation évolue.
En effet, son rythme évolue au cours de la vie, notamment du nouveau-né à l’âge adulte. Un bébé dort en moyenne entre 16 à 17 h par jour. Puisque l’enfant n’arrive pas encore à distinguer le jour et la nuit, le cycle de sommeil est nombreux. Soit 18 à 20 cycles par 24 h. Cette fréquence diminue à partir de l’âge de 3 mois.
En effet, dès 3 mois, le sommeil lent profond occupe la majeure partie de l’endormissement. Il devient stable à l’âge de 9 mois, les siestes diminuent pour permettre au sommeil lent et profond de dominer. Ainsi, les réveils nocturnes deviennent brefs. Chez l’adolescent, l’environnement extérieur impacte sur les stades du sommeil. Le sommeil lent profond diminue au profit du sommeil lent léger.
L’adulte dort moins à cause de 2 contraintes, à savoir les obligations professionnelles et familiales. Des manques de sommeil peuvent survenir, le temps de somme peut régresser. Cependant, l’adulte récupère en faisant des grasses matinées. Son organisme s’adapte également au nombre d’heures de sommeil qu’il accumule, tel est le cas pour ses cycles de sommeil. Chez une personne âgée, le rythme est modifié, l’endormissement devient prolongé alors que le sommeil lent profond diminue.
L’impact du sommeil lent et profond sur le cerveau et l’organisme
Le sommeil est inné chez l’Homme ainsi, dormir est important pour le corps. En effet, il aide à régénérer le métabolisme.
En état de veille, le repos permet la sécrétion hormonale, la régénération des cellules, la mémorisation des activités passées durant la journée. En d’autres termes, dormir permet de récupérer physiquement, moralement et intellectuellement.
Même durant le repos, le cerveau reste actif. Cependant, les ondes qu’il émet varient en fonction du cycle de sommeil. En l’occurrence, lorsque les ondes cérébrales ralentissent, la personne endormie est en phase de sommeil lent et profond, son cerveau renouvelle l’énergie et répare le corps pour affronter la nouvelle journée.
En outre, la phase du sommeil lent et profond permet au cerveau de nettoyer les toxines collectées durant la journée. Il aide également à éliminer le bêta-amyloïde, une protéine favorable à l’atteinte de l’Alzheimer. Ainsi, dormir est bénéfique pour garder le cerveau propre. Par ailleurs, il est à noter que le sommeil aide à fournir des hormones pour la croissance du corps. Entre autre, la stabilité du taux de glucose est due au sommeil profond.
La régulation du sommeil, savoir garder un sommeil lent et profond
La régulation du sommeil dépend de l’horloge interne, qui s’active suivant la présence ou l’absence de lumière.
En effet, la mélatonine, l’hormone de l’endormissement, est secrétée en absence de lumière. Il est à noter que plus le corps manque de sommeil durant la journée, plus il en demande la nuit. Par ailleurs, le sommeil atteint son maximal entre 1 h et 5 h du matin.
Les heures de sommeil diminuent au fur et à mesure où l’on grandit. En outre, le milieu extérieur influe sur la qualité du sommeil. Les troubles du sommeil altèrent de ce fait la santé. Afin de garder un sommeil profond, des produits pharmaceutiques ont été élaborés à cet effet. Cependant, ils ne s’avèrent pas efficaces à cause des effets secondaires perçus dans la journée. Des exercices de relaxation permettent de trouver naturellement le sommeil, tel est le cas du yoga.